1. |
L'appel
02:40
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2. |
Caniveau
04:52
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Où aller ?
j'ai été happé sans comprendre
quoi chercher ?
Je fus frappé de les entendre
me parler et me surprendre
et me pousser, au caniveau
j'ai cru longtemps pouvoir m'étendre
et me prendre pour un mégot
s'en aller sans confondre
s'accrocher à la faconde
vouloir longtemps tapi dans l'ombre
Où aller ?
dans l'asthénie des jours de cendre
s'enfermer
sous la pâleur d'un écheveau
et passer la nuit à attendre
et redouter le jour nouveau
j'ai cru longtemps pouvoir m'éprendre
et me prendre pour un héros
s'en aller sans confondre
s'accrocher à la faconde
vouloir longtemps tapi dans l'ombre
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3. |
En quelque sorte
03:06
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en quelque sorte si tu dors
et si je n'en reviens pas
c'est que tu portes sur le corps
les marques de nos ébats
et chaque fois le jour t'emporte
et chaque jour je te revois
et je m'efforce à trouver de l'or
dans le creux sombre de tes bras
et si je serre encore plus fort
c'est pour que tu ne partes pas
et chaque fois le jour t'emporte
et chaque jour je te revois
de loin, tu passes
sans un regard vers moi
de loin, tu passes
je sais que tu ne m'en veux pas
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4. |
De nos jours
02:44
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De nos jours, tu sais, les nuits sont courtes
Le temps s'arrête et repart aussitôt
et nos amours, tu sais, ont pris la route
et n'ont pas laissé de mot
Alors partir, ça nous ferait prendre l'air
on pourrait décider d'aller jusqu'à la mer
dériver et ne jamais revenir
je crois que ça pourrait me plaire
Depuis toujours, tu sais, j'émets des doutes
j'ai du plaisir à remettre en question
l'avenir s'écrit toujours avec
un point d'interrogation
Alors pourquoi ne pas se laisser mourir
simplement rester là, et puis ne rien dire
ne rien faire et ne pas réfléchir
et de peu se satisfaire
Rien à voir, mais puisque j'y pense
et que ton absence est là
aurais tu des réticences
à te rapprocher de moi ?
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5. |
Chaos debout
02:52
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Pendant qu'ils parlaient au salon
je fomentais mon évasion
cousue de fil blanc sur fond noir
à travers les murs de béton
et déjà je m'imaginai
partir au loin vers l'horizon
jurant de fleurir en secret
tel Roméo sous ton balcon
et ce que l'Histoire en a fait
et ce qu'en a fait ma mémoire
car moi je ne reviens jamais
Ils se taisaient quelques secondes
et tâchaient de refaire le monde
et ne partaient pas sans savoir
si la lune était brune ou blonde
et moi debout face à elle, on
attendait tous deux le K.O
elle sait voler - comment fait elle
sans ailes ? et moi sur le carreau
je m'écrasais, je me sentais
idiot, et partout sur les murs
la peur la colère me gagnaient
j'écrivai sans fin nos futurs
"No Future"
Un jour nous tuerons le soleil et nous rirons
à quoi bon vivre sans nos rêves à l'horizon ?
sans étincelle, sans raison ?
rien n'a de sens
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6. |
Sur mon balcon
03:01
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Nu la nuit
sur mon balcon
j'entends la mer
à l'horizon
elle m'appelle
je lui réponds
qu'elle est cruelle
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7. |
7 nuits
01:22
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T'es plus jolie sans maquillage
On ne te l'a jamais dit ?
T'es mieux quand t'es sauvage
Moi, ça m'donne envie
De parler d'amour
D'écrire des poèmes
De chanter les beaux jours
Qui reviennent
Je suis sur un nuage
Quand je vois ton visage
J'apprécie tes yeux verts
et ton sourire aussi
De même tes oreilles
Et ton nez tout pareil
J'aime quand tu frissonnes
moins quand tu me confies
Qu'environ
sept nuits par semaine
tu scrutes l'horizon
en espérant qu'il revienne...
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8. |
C'était sympa
02:42
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Je te disais "I hope you'll stay"
and now you're gone : finally, you faded away
Je sais, tu ne gardes pas de rancoeur
maybe... maybe you just don't remember
C'est déjà ça, enough for me
I will forget you moi aussi
I let "La Chanson de Prévert"
"Hey there, Delilah" loin derrière
Mais l'un dans l'autre
it could have been pire :
you could have chosen de t'enfuir
C'était sympa...
I keep a pleasant souvenir
don't be affraid to revenir !
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9. |
P.R.T.NN.RR.
04:08
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Mon petit coeur est un géant
écrasant tout sur son passage
à l'intérieur je m'en défends
autant qu'un enfant de l'orage :
fasciné et tremblant
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10. |
Pour tout te dire
02:08
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Est-ce que tu dors, à quoi tu penses ?
est-ce que tu crois encore à la chance ?
pour tout te dire, moi non plus
pour tout te dire
Faut-il se rendre à l'évidence,
laisser les rênes au premier venu ?
sais-tu sourire en permanence ?
pour tout te dire, moi non plus
J'ai parcouru le vide immense
d'un bord à l'autre et n'ai rien vu
d'aucun diront "quelle importance ?"
...
Crois-tu qu'au fond rien n'a de sens ?
qu'il n'y a rien à dire de plus ?
nos rêves gris puis le silence
Est-ce que tu dors, à quoi tu penses ?
est-ce que tu crois encore à la chance ?
pour tout te dire, moi non plus
pour tout te dire
Je crois que tu me surestimes
je ne sais rien de tout cela
la vie, la mort, l'amour à quoi ça rime ?
la vérité, c'est que je ne sais pas
Essaye déjà de dormir un peu
et tu verras que ça ira mieux
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11. |
Déjà demain
03:46
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Aujourd'hui j'ai rien fait
j'ai attendu la nuit
au milieu des fleurs de mai
j'ai beaucoup dormi
Et le soir je veille
je m'oublie
quand je n'ai pas sommeil
je m'ennuie
La nuit se lève
et moi je reste assis
j'attends sur ma chaise
n'importe qui
je lui dis en rêve
soyons amis
pour toute la vie
et toujours unis
Le jour se lève
je n'ai pas dormi
mais j'ai réfléchi
j'ai réfléchi
Et j'ai vu en rêve
la capitale
à moi Paname, ce soir
je mets les voiles
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12. |
En attendant
02:01
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Levons nos verres à nos 20 ans
en attendant d'en avoir 30
et quand nous en aurons 50
les souvenirs, la nostalgie nous feront dire
c'était ici
on se disait : comment ça va
qu'est ce que tu deviens
où est ce que tu vas
qu'est ce que tu fous assis par terre
debout j'ai le mal de mer
je préfère encore rester là
plutôt que de faire n'importe quoi
à trop courir on s'accoutume
on ne sent plus qu'on se consume
on en oublie c'est triste à dire
de regarder la lune et le pire
dans cette histoire
...
mais je m'égare et je reviens
à nos vingt ans qu'il fallait boire
en attendant d'en avoir trente
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13. |
Sueur / cheminées
02:31
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anesthésié par la chaleur,
la sueur et les cheminées
je reste en fleur
tout l'été, je reste en fleur
je suis inquiet
on me parle d'amour,
le seul le vrai,
le grand amour
qui durera toujours,
toujours ...
... ça m'fait marrer
et peu à peu quelques couleurs
dans mon intérieur grisé
je n'ai pas peur
la vérité, je n'ai pas peur :
j'hiberne en été
on me parle des jours,
de ceux qui s'en vont
sans retour
qui disent "la mort est immorale;
c'est pas normal ..."
... j'y pige que dalle
c'est la paresse
qui s'est insinuée
j'ai le coeur en baisse
depuis fin mai
je ne sens rien
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14. |
Le sens du détail
03:34
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Je m'efface
tout doucement
et je me fonds dans la grisaille
soit dit en passant
j'oublie les détails
et je m'écrase
consciencieusement
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Albinói Reims, France
"ALBINóI a la paleur d'un ciel du nord, blanc, bas et maussade. ALBINóI pense au lendemain au risque d'oublier le
présent.
Il fuit vers l'aventure, paupières closes, les lèvres séparées par les mots qu'elles contiennent.
ALBINóI a la paleur d'un ciel du nord et l'énergie d'un groupe de rock, la poésie et la tendresse des chansons d'aujourd'hui
qui parlent de demain, d'amour et de mélancolie."
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